|
FICHE DE PRÉSENTATION
DEMANDEUR: Florent CALVAYRAC
ORGANISME Laboratoire de Physique de l'État Condensé
RESPONSABLE: A. GIBAUD, directeur
SECTEUR DE RECHERCHE: PHYSIQUE DES MATÉRIAUX
OBJET:
Type de matériel | Marque-Pays d'origine | Coût |
Station de travail Linux | DEC/Compaq | 59 918 FF HT |
Imprimante | Hewlett-Packard | 2118 FF HT |
Ordinateur Power Mac | Apple | 16741 FF HT |
P.C. | Dell | 14776 FF HT |
Logiciel GAUSSIAN98 | Gaussian Inc. (USA) | 1500 $ |
mise à jour | 9000 FF HT | |
universitaire | ||
Coût total estimé | 100000 F HT | |
+ T.V.A. 20,6 % | ||
120000 F TTC |
P.J. : |
Devis matériel
Curriculum vitæ Liste de publications |
Avenue Olivier Messiaen
BP 535
72085 Le Mans Cedex 09
RESPONSABLE : Alain GIBAUD
Plusieurs collègues collaborent avec l'ISITEM, l'INRA-Nantes.
Dans le cadre du contrat de Plan du Bassin Parisien, nous avons obtenu 5000h de calcul mono-processeur au CRIHAN (Haute-Normandie)
1 Professeur, 1 Directeur de Recherches CNRS, 3 Maîtres de Conférences
C'est afin de développer cette approche, jusqu'alors absente au laboratoire de Physique de l'État Condensé (LPEC) de l'université du Maine que j'y ai été recruté en septembre 1998.
Mon domaine d'expertise concerne en particulier les méthodes ab initio telles que la théorie de la fonctionnelle de la densité. Au cours de ma thèse à Toulouse, j'ai d'ailleurs écrit en grande partie un logiciel original d'application de cette méthode à divers systèmes ou problèmes.
Mon projet de recherche pour les prochaines années concerne l'amélioration et l'application de ce logiciel soit en collaboration avec différents laboratoires français et étrangers, soit en collaboration avec les équipes théoriques ou expérimentales du Mans, en complémentarité des approches déjà existantes. Les directions principales de recherche concernent la dynamique d'agrégats libres, et surtout la compréhension du comportement des nanostructures magnétiques étudiées au LPEC.
Je compte également collaborer avec différentes équipes du laboratoire sur des problèmes ponctuels nécessitant des connaissances en simulation numérique.
Ces différents points sont développés en annexe.
Ces activités vont nécessiter une très importante puissance de calcul. Les chercheurs français bénéficient certes d'un atout majeur dans ce domaine grâce aux centres nationaux et régionaux de calcul, tels que l'IDRIS ou le CNUSC. Ces derniers mettent à leur disposition des ressources permettant d'aborder des systèmes de taille considérable, grâce à des super-ordinateurs parallèles comme le T3E ou le SP2.
J'ai obtenu cette année au total une allocation de 7000 heures monoprocesseur sur ces supercalculateurs. De même, différents laboratoires ou structures de l'université envisagent en commun l'achat d'un calculateur de taille intermédiaire. Cependant, le développement et la mise au point des programmes n'est pas très pratique sur ces machines ; de plus, j'envisage de calibrer et de valider les résultats de mes programmes sur ceux obtenus dans des cas particuliers grâce au logiciel GAUSSIAN98 dont je demande ici l'achat d'une mise à jour et du code source.
Les moyens de calcul, qui sont disponibles actuellement au laboratoire ou à l'université, quelques PC ou stations de travail âgés de plusieurs années, sont nettement insuffisants pour ce faire.
En particulier, ils ne possèdent pas la puissance de calcul ou les capacités matérielles qui permettraient d'assurer le post-traitement graphique indispensable à l'heure actuelle à la bonne compréhension globale de la quantité énorme de résultats que peut produire une simulation numérique. J'utiliserai pour ce faire les logiciels très onéreux (AVS) disponibles dans les grands centres de calcul, mais il est indispensable de disposer à l'université de matériel capable d'afficher les graphiques correspondants grâce à des processeurs rapides couplés à des cartes écran modernes.
Le choix le plus raisonnable pour le présent projet, compte tenu du budget, consiste donc en l'acquisition d'une station de travail dotée d'un ou deux processeurs performants joints à une grande quantité de mémoire vive et de mémoire cache, et d'une bonne capacité de traitement graphique. Les seuls modèles répondant à ces spécifications sont du type Pentium III 500 Mhz, ou Dec Alpha EV6. Le budget envisagé permettra d'acquérir deux stations biprocesseurs Pentium III à 500 Mhz, ou une station monoprocesseur Alpha.
Nous joignons des devis estimatifs correspondants, établis dans le cadre des marchés CNRS auxquels nous avons accès, et qui représentent le prix le plus bas que l'on puisse trouver, avec des remises allant jusqu'à 30%.
Nous comptons utiliser et développer des programmes en C/C++ ou Fortran 77/90, langages pour lesquels il existe un grand nombre de compilateurs gratuits, en particulier par le fait que le système d'exploitation sera une version du domaine public d'Unix, Linux, qui procure sécurité, fiabilité, et accès au code source. Les économies ainsi réalisées en matière de logiciel permettent de de proposer, dans le budget demandé, l'achat éventuel d'un ordinateur portable qui servira pour les travaux de bureautique ou l'accès distant à la station de travail.
Dans le cadre de la collaboration avec P.Laffez sur la détermination de structures par ajustement de simulations numériques d'images de microscopie électronique, il s'avère indispensable de proposer l'achat d'un Macintosh : le seul logiciel disponible (MacTempas, université de Berkeley) ne tourne que sur ce type de machine.
Nous envisageons l'achat de la mise à jour du logiciel de chimie quantique ab initio GAUSSIAN, qui est une référence à l'heure actuelle (John Pople, à l'origine de ce programme, est corécipiendaire du prix Nobel de Chimie 1998).
Une licence pour la version GAUSSIAN94 est en effet disponible pour l'université grâce au centre de calcul, mais il est possible, pour le prix raisonnable accordé aux institutions de recherche telle la nôtre, d'acquérir une mise à jour GAUSSIAN98 incluant le code source. Ce logiciel pourra alors être installé et modifié sur différentes plate-formes.
Les résultats obtenus grâce à ce logiciel pourront servir à valider ceux du logiciel original discuté plus haut.
GAUSSIAN98 n'est pas encore très bien parallélisé : il est donc nécessaire de disposer d'ordinateurs traditionnels performants pour le faire tourner.
Le plan de financement peut être résumé dans le tableau suivant :
Origine | Montant HT | Montant TTC |
Région des Pays de la Loire | 33 167 F HT | 40 000 F TTC |
Université du Maine | 33 167 F HT | 40 000 F TTC |
LPEC | 33 167 F HT | 40 000 F TTC |
Chacune des disciplines sus-citées dispose d'un certain nombre de codes spécifiques pour résoudre numériquement les équations correspondantes : en chimie quantique, on peut citer par exemple les logiciels <<Gaussian>> ou <<DMol>>, en physique du solide <<Crystal>> ou <<Cerius2>>. Ces programmes, qu'ils soient du commerce (avec une gamme de prix de l'ordre de 5000F jusqu'au million de francs), du domaine public, ou locaux à un groupe ou un laboratoire, sont souvent dédiés à une classe de problèmes donnés, en particulier à la détermination de structures ou de modes de vibration, ou du moins les choix de représentation des fonctions d'onde qui y sont faits limitent leur champ d'application.
À l'heure actuelle, il est possible avec ce code
Enfin, l'inclusion du couplage spin-orbite et d'une fonctionnelle locale invariante par rotation de spin permet de modéliser des systèmes tels que les agrégats de cuivre ou de fer [8].
Les codes correspondants ont été entièrement parallélisés avec MPI afin qu'ils s'exécutent de façon optimale sur des supercalculateurs tels que le T3E ou le SP2.
Une direction de recherche théorique importante concerne cependant l'inclusion correcte d'un champ magnétique extérieur dans l'optimisation par recuit simulé. La balance détaillée, condition nécessaire à l'application d'un algorithme tel que celui de Metropolis, est alors en effet détruite [9]. D'autre part, l'inclusion du champ magnétique dans la théorie de la fonctionnelle de la densité nécessite dans le cas de champs forts de passer à la théorie de la fonctionnelle de densité des courants [10].
Cependant, les points les plus intéressants abordables dans l'immédiat sont, dans l'ordre de faisabilité, les suivants.
Ces clarifications permettent désormais d'aborder le cas d'agrégats de plus grande taille, où on ne peut plus parler d'explosion coulombienne lorsqu'ils sont soumis à des champs intenses mais plutôt de leur transformation en un plasma chaud. Ces situations ont été récemment produites expérimentalement dans le cas d'agrégats de gaz rares [12,13] mais la modélisation intéressante des auteurs de ces articles est moins microscopique que celle ici proposée. Ces auteurs font par ailleurs remarquer que de telles expériences pourraient d'une part conduire à de nouvelles sources de rayons X car les agrégats sont de très bons générateurs non-linéaires d'harmoniques, et d'autre part, si elles étaient menées sur des agrégats de deutérium-tritium, à des expériences de fusion bon marché au vu de l'efficacité de la conversion de l'énergie lumineuse en énergie cinétique. Une modélisation microscopique de ces situations est donc très intéressante.
Les partenaires de cette partie du projet sont E.Suraud (Université Paul Sabatier) et P.-G. Reinhard (Université d'Erlangen).
En même temps que seront élaborés différents modèles phénoménologiques (voir la partie suivante du dossier présentée par Y.Labaye), le logiciel de fonctionnelle de la densité décrit ci-dessus sera mis en uvre afin de comprendre le comportement des nanostructures ferromagnétiques les plus simples, de calculer les paramètres des modèles et de valider leurs résultats.
L'usage d'un code parallélisé et de pseudopotentiels permettra de pousser l'étude jusqu'à des tailles plus importantes. Cette partie du projet est envisagée en collaboration avec Christian Kohl (IFNT, Université de Washington, Seattle)
Il est donc très intéressant de relier ces résultats à ceux de calculs ab initio en fonctionnelle de la densité. La question principale concerne la nature du couplage magnétique entre les atomes de surface de l'agrégat et leurs voisins de la matrice, en fonction de la taille de l'agrégat.
Un problème similaire est présenté par les joints de grain tels que ceux que l'on trouve dans les matériaux nanostructurés étudiés expérimentalement au Mans. Ce point peut être rapproché de diverses expériences récentes sur le couplage magnétique entre les films des multicouches Fe/Cr ou Co/Cu [25], ce qui rend particulièrement intéressante une approche ab initio de ces problèmes, abordés théoriquement pour le moment à notre connaissance uniquement par une méthode de liaisons fortes [26].
La théorie de la fonctionnelle de la densité a ainsi permis par exemple de calculer des paramètres de couplage de Heisenberg pour des agrégats contenant du fer [27].
Les thèmes proposés ci-dessus ont bénéficié pour l'année 1999, après expertise, de l'attribution de 2000 heures de calcul monoprocesseur à l'IDRIS et de 5000 heures au CRIHAN.
Le problème est d'intérêt et d'actualité, notamment pour des surfaces de métaux cubiques faces centrées qui se présentent comme un support technologique intéressant pour des applications potentielles à l'échelle mésoscopique. Il existe très peu de travaux sur cette question même s'il y a eu quelques résultats utiles [29], mais non concluants.
Il est donc important d'aborder ce problème avec des méthodes de calcul numérique plus avancées, telles que le logiciel de fonctionnelle de la densité dont nous disposons, compte tenu du besoin de précision dans un foyer de surface où la distribution électronique d'atomes subit des modifications importantes sur la marche et dans son voisinage. Cette méthode semble particulièrement bien adaptée pour calculer la distribution électronique au voisinage d'une marche de surface.
Le potentiel de paires, souvent employé [30,31], est un simplification majeure de l'interaction entre l'atome d'hélium et un ensemble d'atomes concernés dans la surface. Il y a eu à notre connaissance très peu de travaux qui ont eu comme objet l'étude de l'interaction électronique, d'une manière détaillée, entre l'atome d'hélium et un ensemble d'atomes concernés dans la surface. La fonctionnelle de la densité semble capable de traiter cette question.
Dans un premier temps on pourra sélectionner un ensemble des atomes fixes sur des positions cristallographiques d'équilibre dans la première couche atomique de la surface, comme un agrégat statique, et faire interagir l'atome d'hélium qui arrive progressivement et dans l'espace réel et dans le temps, avec cet agrégat, via la DFT.
Dans un deuxième temps le problème dynamique doit être abordé en admettant que les atomes de la surface peuvent se déplacer dynamiquement à une température donnée.
Ces problèmes semblent abordables immédiatement avec le logiciel dont nous disposons. Ce point sera traité en collaboration avec A.Khater.
Copyright © 1993, 1994, 1995, 1996, Nikos
Drakos, Computer Based Learning Unit, University of Leeds.
Copyright © 1997, 1998, Ross
Moore, Mathematics Department, Macquarie University, Sydney.
The command line arguments were:
latex2html -split 0 demeq
The translation was initiated by Florent Calvayrac on 1999-07-05