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SDPD Internet CourseSemaine 8 Solution de structure
Lectures Les chimistes organiciens peuvent être capables de savoir quelle molecule est présente dans une maille cristalline en étudiant par RMN un échantillon en solution, par exemple, ou bien parce ce qu'ils ont greffé une molécule connue à une autre molécule déjà connue lors d'une nouvelle synthèse. Alors, connaissant les paramètres de maille et le groupe d'espace, une détermination de structure peut consister en la simple localisation de la molecule ou d'un fragment suffisamment important dans la maille. Il peut y avoir des additifs relativement lourds (Cl ou S ou autre) ou bien des petites molécules (eau, nitrate, ammonium...) qui devront être localisés simultanément, si le fragment connu n'est pas assez important en pourcentage (la localisation correcte de 80% en masse atomique peut ne pas donner une reliabilité inférieure à 30%) du contenu total de la maille. De très nombreux logiciels ont été programmés qui réalisent des rotations et translations du modèle structural dans la maille, jusqu'à trouver sa position correcte. Lorsque l'on ne dispose que de données de diffraction sur poudre, le problème se complique du fait du chevauchement des réflexions. A côté de l'approche la plus brutale qui consiste à une recherche systématique en suivant une grille (avec un pas de déplacement et de rotation), des approches plus élégantes et efficaces appliquent les méthodes Monte Carlo, de recuit simulé et aussi des algorithmes génétiques afin d'obtenir la meilleure position de la molécule. Les logiciels les plus élaborés parviennent à traiter des problèmes de localisation simultanée de plusieurs fragments, et aussi explorent les angles de torsion des molécules, qui peuvent varier par rapport à la molécule initiale. De nombreuses conférences ont été données sur ce sujet aux congrès IUCr XVIII, Glasgow, 1999 et IUCr XIX à Genève, 2002. Cependant aucune de ces conférences n'est en ligne sur Internet. Par courtoisie de Yuri Andreev, vous pouvez avoir accès à un document Powerpoint récent de sa conférence EPDIC8 (European Powder Diffraction International Conference, Uppsala, Sweden, 2002) (.html, ou le fichier Powerpoint zippé par Winzip .zip - gros fichier > 6Mo). Vous trouverez peu de publications récentes sur ce sujet en évolution constante (il se dépose même des brevets sur les algorithmes). Il serait tout de même bon de lire quelques articles de revue sur la question (voyez la banque de données SDPD et sa page d'articles de revue). Plusieurs chapitres traitent de ces méthodes
dans le livre récent :
Vous pouvez aussi trouver des références de cas expérimentaux résolus avec le moteur de recherche par mot clé de la base de données SDPD : Recherche de référence parmi les cas experimentaux Utilisez les mots clé tels que : Monte, Carlo, simulated, annealing, model building, MB, genetic, algorithm, et aussi des noms de logiciels comme : patsee, dirdif, rotsearch, octopus, dash, druid, powdersolve, etc. Il faut ici distinguer entre les logiciels qui ont été spécialement conçus pour traiter des données de diffraction de poudre (et qui tiennent compte du problème de chevauchement des réflexions), et les logiciels conçus pour des données de diffraction sur monocristal (DIRDIF, PATSEE pour des petites molecules). Il y a essentiellement 3 manières de traiter réellement le problème du chevauchement des réflexions des diagrammes de poudre :
Logiciel à télécharger Actuellement, vous devez déjà avoir les logiciels Espoir, EXPO et Dirdif ou WinDirdif (monocristaux) qui ont déjà été mentionnés les semaines précédentes. Ils possèdent des options pour la localisation de molécule (poudre ou monocristal). Téléchargez également si vous le souhaitez, et si ce n'est pas déjà fait : PSSP par P. Stephens (pages du CCP14). FOX par Vincent Favre Nicollin, open source (pages du CCP14). PATSEE par E. Egert et G.M. Sheldrick, open source (mais pour monocristaux) (article PDF avec exemple d'application). Malheureusement, la liste est longue de logiciels non disponibles aisément (il suffit de contacter l'auteur, mais l'accès n'est pas direct sur internet) ou bien commerciaux : OCTOPUS par M. Tremayne et al., DASH par W.I.F David et K. Shankland (commercial, distribué by CCDC), PowderSolve commercial par Accelrys/MSI, ROTSEARCH par Jordi Rius. Etc, voyez la liste des logiciels dans la banque de données SDPD. Aussi disponibles dans une autre catégorie, des logiciels de prédiction de structure opérant par optimisation de l'énergie en fonction de l'empilement des molécules : PROMET par Angelo Gavezzotti, HARDPACK par Rainer Rudert. etc. Nous sommes ici proches des méthodes de modèlisation moléculaire pour l'optimisation des modèles de molécules par des approches du type semi-empirique ou ab initio. En fait, le rapport entre le nombre de réflexions et le nombre de paramètres à affiner peut être si réduit, pour certaines molécules assez grosses, que des restrictions et des contraintes doivent être utilisées sur les distances interatomiques. La modélisation moléculaire peut aider à vérifier que tout est correct , et peut aider à localiser les atomes d'hydrogène, mais c'est une autre histoire (voyez la liste de discussion CCL).
Exercice Un nouveau dérivé du pyrène
(C16H10) est synthétisé avec pour formulation
Donnez le début du fichier .smh de CRYSFIRE, le groupe d'espace, vos coordonnées atomiques finales, les facteurs de reliabilité.
Principaux logiciels sélectionnés pour la correction POWDERX pour estimer les positions angulaires des réflexions, CRYSFIRE pour indexer. FULLPROF pour extraire les "|Fobs|"; OVERLAP pour construire des jeux de données réduites; SHELXS-97 pour essayer les méthodes directes et ESPOIR pour localiser la molécule de pyrène. ORTEP-3 pour dessiner le résultat. SHELXL-97 pour affiner sous contraintes et réaliser les synthèses de Fourier différence syntheses, etc.
La session suivante sera consacrée
à l'achèvement de la détermination de structure, incluant
l'affinement par la méthode de Rietveld, niveau 1.
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